Le Repair Café s’inscrit en amont du recyclage d’objets.
Un Atelier de Repair Café n’est pas une Ressourcerie car il s’agit ici de sauver les objets avant qu’ils ne pénètrent dans le champ de la déchèterie. Par définition, un déchet est un objet abandonné. Au Repair Café, le visiteur n’est pas dépossédé de son objet. Il ne s’en dessaisit pas. Il apprend à le découvrir autrement.
Qui peut agir ?
Les collectivités qui gèrent les flux de déchets des entreprises et des ménages ont un rôle essentiel. Elles peuvent généraliser le dispositif dans le cadre du plan local de prévention des déchets… Elles peuvent donner l’exemple et encourager les usagers à l’éco-responsabilité.
Chaque consommateur détient le pouvoir d’acheter ou de ne pas acheter les produits qui lui sont proposés, en fonction de ses besoins et de son mode de vie. Parce qu’il peut pratiquer l’éco-consommation, le consommateur s’invite dans la démarche de réduction de ses déchets.
Le consommateur peut exiger des objets durables et réparables.
Par ses choix et ses demandes, il peut influer sur l’offre de produits et peser sur la chaîne de fabrication :
– http://ecocitoyens.ademe.fr/mes-dechets
Une autre alternative : réparons ensemble nos objets !
Le choix de l’objet ne suffit pas pour enrayer le cercle infernal du « tout jetable ».
En ne faisant qu’exiger des objets réparables, nous sommes tout aussi passifs.
En revanche, en apprenant à faire de petites réparations nous changeons notre vision. En devenant nous-mêmes des réparateurs nous prenons la mesure des choses. Nous nous donnons ainsi les moyens pour éprouver de la solidarité les uns envers les autres notamment les professionnels de la réparation. Nous pouvons agir et influer par conséquent sur la conception de nos objets et leur durabilité.
La Repair Action permet d’amorcer le cercle vertueux de la prise en compte des enjeux économiques, sociétaux et environnementaux.