Chaque année un Français produit en moyenne 390 kilos de déchets.
La croissance démographique, l’évolution des modes de vie… ont une incidence forte sur l’augmentation de la quantité de déchets produits. La production d’ordures ménagères par Français a ainsi doublé en 40 ans. Quelques exemples de notre vie courante qui augmentent la production de déchets :
– les Français consomment plus d’appareils électroménagers, hi-fi et informatiques, dont la durée de vie ne cesse de diminuer,
– le rachat d’équipements plus récents est souvent privilégié par rapport à la réparation d’anciens appareils (télévisions à écran plat, appareils photo numériques, ordinateurs dernière génération…)
Voir : http://www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?catid=23839
Prévention ou réduction des déchets : de quoi s’agit-il?
L’objectif de la prévention est la diminution des quantités de déchets produits par les ménages et les entreprises, et donc diminuer les quantités de déchets collectées et traitées.
La prévention peut aussi être qualitative, c’est-à-dire diminuer la nocivité des déchets au niveau de la conception des produits, de l’utilisation de produits moins dangereux.
La prévention est un ensemble des mesures et d’actions visant à amoindrir les impacts des déchets sur l’environnement soit par la réduction des tonnages (prévention quantitative), soit par la réduction de la nocivité (prévention qualitative).
La prévention concerne les étapes de conception, production, distribution, consommation et fin de vie d’un bien.
Dans un contexte de développement durable, la prévention ne doit pas se faire au détriment d’un autre impact sur l’environnement (eau, air, énergie, sol,…). Dans le domaine des déchets ménagers, la prévention s’étend à toutes les actions permettant de réduire les flux de déchets à la charge de la collectivité. La prévention se fait sur les déchets issus des produits en fin de vie et sur les déchets générés au cours du cycle de vie du produit.